Et enfin au cinéma on rêve de :

VOSTFR ! (ou même juste de VOSTEN)

Ben oui, ici c’est soit en version française, soit en version anglaise, mais y’a pas de sous titres, et c’est le drame de nos vies (enfin surtout le drame de Charlotte). Parce qu’on haï ça les versions françaises pourries, mais on gère pas assez pour voir un film en anglais (quand on dit « on » une fois de plus il faut visualiser « Charlotte = gros boulet »)  Evidemment certains cinémas le font, mais c’est plutôt des films d’auteurs… Alors oui on aime voir ce genre de films, mais on aime bien aussi voir Batman, James Bond…

cinemaVOOn rêve donc de VO sous titrée, ou de progresser en anglais peut-être aussi !!!

Et pour voir des films en VOST : http://cinemaexcentris.com/ sur Saint Laurent,  notre cinéma préféré. Les sièges font un peu mal au cul, mais c’est jamais blindé, y’a des bons films et pas de relous qui bouffent du popcorn. Et vous pouvez acheter la carte « 6 films pour 48 $ » soit 8 $ le film, n’importe quel jour et n’importe quelle heure. Plus obligé d’aller au ciné uniquement le mardi ! Bon on prévient c’est un cinéma de films d’auteurs en règle générale, (mais y’a quand même Django en ce moment par exemple). C’est sûr que vous n’y trouverez pas les grosses comédies américaines 🙂

Au cinéma on vote POUR :

 la traduction des titres de films.

On a été voir Django Enchaîné récemment ( que l’on vous conseille « sanguinairement » soit dit en passant) et ça nous a donné envie de parler de ça : la traduction des titres américains en français. Non parce que pour faire vite, depuis 1977 et sa loi 101 qui consiste à à « faire du français la langue de l’État et de la Loi aussi bien que la langue normale et habituelle du travail, de l’enseignement, des communications, du commerce et des affaires »  (Wikipédia), les titres anglais sont systématiquement traduits en français. Les français ici se moquent beaucoup de ça, mais nous on trouve ça plutôt marrant et pas si con. Le Québec est une Province d’irréductibles qui se protège des méchants anglophones alentours comme elle peut!

En règle général, les titres sont traduits, ok, rien à dire, mais c’est vrai que parfois, il faut avouer que les traductions ne sont pas des plus heureuses! (enfin pour nous, petits français arrogants :)).

affiches_filmsIl y a plein d’autres exemples des pires traductions qui tournent sur internet (genre Danse lascive pour Dirty Dancing…) mais il y a aussi des québécois qui vous diront que tout le monde dit American Pie et dirty dancing ici, donc… prudence donc avant d’affirmer des choses !

Mais franchement, est ce que c’est pas encore plus con de traduire un titre anglais en un autre titre anglais comme on adore faire en France ?!! genre on veut garder un titre anglais parce que ça fait plus cool, mais en même temps comme on a un bon gros niveau de merde, on va changer les mots pour que ce soit plus facile sinon les gens vont rien comprendre ! ex : No Strings Attached devient Sex Friends, The boat that rocked devient Good morning England, Wild things devient Sex crimes… et y’en a plein d’autres! En gros des mots pas compliqués et souvent avec « Sex »!

Mais on a quand même remarqué un truc à plusieurs reprises : quand le français traduit, le québécois ne traduit pas forcément, et inversement ! c’est n’importe quoi pour s’y retrouver ! Moneyball est resté moneyball au Québec, mais s’appelle Le stratège en France… et on avait trouvé d’autres exemples dont on ne se souvient plus. Même si on ne s’explique pas que moneyball soit passé au conseil!

Donc mise à part quelques titres intraduisibles, on est pour la traduction ! Boutons la langue anglaise hors du Québec (mais gardons les anglos)!!!

Au cinéma, on vote CONTRE :

l’oubli du réalisateur!

Y’a un truc qui m’énerve ici au cinéma, (attention c’est ma révolte de 2013, accrochez-vous!!!) c’est qu’on en a rien à faire du réalisateur. Genre on s’en fout complètement, information sans aucun intérêt, il apparaît même pas sur les affiches, et là JE M’INSURGE! Pour être honnête, j’ai pas fait une étude très poussée, ça ne concerne peut-être pas tous les films, mais c’est pas la 1ère fois que je remarque ça en allant au ciné à Montréal.

Exemple à l’appui (ben oui je dénonce pas sans preuve, je suis comme ça) :

affiche_filmC’est un film de Gus Van Sant (Elephant, Harvey Milk, paranoid park…), genre le mec, il a fait une quinzaine de films, il a eu 2 oscars, une palme d’or et un prix de la mise en scène à Cannes, et il a même pas le droit d’avoir son nom sur l’affiche ? Non mais je rêve!!! Alors là comme il a  fait des trucs pas dégueus avant, ils ont quand même mis « du réalisateur de … », mais c’est tout.

De toute façon, avec ou sans prix, mauvais ou pas, connu ou non, le réalisateur, c’est quand même celui qui fait le gros du boulot (il me semble!), alors il devrait avoir le droit à son nom sur l’affiche et puis c’est tout! Non mais! C’est tellement devenu du gros business avant tout que y’a que les supers stars genre Tarantino qui ont droit à leur nom (aussi gros que les acteurs même, et là c’est que t’as la classe). J’ai l’impression que c’est plus propre à l’Amérique du Nord, mais peut-être est-ce aussi le cas en France? (mais je ne crois pas). Je pense que ce sont principalement les films américains (comme de par hasard, enfoirés d’amerloques :)). En tout cas les films (d’auteurs) québécois ne sont pas concernés par ce problème, et c’est bien (c’est ptet parce que les acteurs sont pas connus non plus, hi hi !).

Voilà, c’était le quart d’heure énervée de Charlotte, qui, en tant que personne adorant le cinéma et sensible à l’art, la création et tout et tout, trouve que ça craint du boudin.

Le réalisateur de cinéma est un petit être sensible, avec un coeur qui bat, et un ego surdimensionné en général, et qui mérite d’autant plus (à cause de l’ego!) d’avoir son nom sur le résultat de son travail (qui peut durer 1 ou 2 ans). donc CONTRE l’oubli de l’artiste !!!

J’aime / J’aime pas

Partout où l’on va, entreprises, restaurants, particuliers, il y a toujours une fuite d’eau quelque part. En commençant par chez nous !

Et quand on s’y intéresse de plus près, on trouve des articles parlant de ce problème. En 2010 (date à laquelle les articles trouvés ont été écrits) Montréal perdait 40 % de l’eau potable de la ville. Ceci est notamment dû à la vétusté des infrastructures de la ville.

On ne sait pas ce qu’il en est aujourd’hui, mais apparemment les choses n’ont malheureusement pas trop changé…

un peu de lecture: http://fr.canoe.ca/infos/environnement/archives/2010/03/20100322-182311.html

autre article : « Chaque jour, les sept usines de filtration de la Ville produisent environ trois millions de mètres cubes d’eau; l’équivalent de 800 piscines olympiques. Dans le pire des cas, considérant une perte quotidienne de 40% en raison des fuites, c’est 1,2 million de mètres cubes d’eau qui sont gaspillés. »

Dis moi pas qu’ c’est pas vrai !

Ce que ça nous énerve…

Dans la série des j’aime / j’aime pas : les pubs au cinéma.

Ici lorsque l’on va au cinéma, il y a évidemment comme partout des tonnes de pubs et 3 pauvres bandes annonces, mais surtout, surtout, ils éteignent la lumière pendant les pubs, donc on ne peut pas lire, donc on est obligé de regarder les pubs. Un peu comme dans Orange mécanique !!! (Toute proportion gardée) Et ça on n’aime pas du tout !