2ème partie du we : la cabane à sucre, passage obligé au Canada. C’est l’endroit où l’on récolte et transforme l’eau d’érable en sirop. Dans la série « on mourra moins bête » : on recueille l’eau (la sève) d’érable en faisant une entaille dans le tronc, et il faut environ 35 à 40 litres d’eau d’érable pour faire 1 L de sirop. Mais attention, pas le droit de récolter la sève d’un arbre qui a un diamètre inférieur à 20 cm, soit un arbre âgé d’au moins 45 ans. La récolte se fait fin hiver début printemps, quand il fait à peu près -5° la nuit et 5° le jour, soit une différence d’une dizaine de degré. La récolte dépend beaucoup de cela et peut donc être plus ou moins longue selon les années.
Et il y a généralement un restaurant où l’on peut manger le repas typique de la cabane à sucre, toujours très léger, façon cantine avec des grandes tablées. Il y en a des plus ou moins grandes, familiales… et évidemment quand il y a 300 couverts, c’est un peu l’usine, donc beaucoup moins sympa. Là on est tombé sur une cabane à sucre bien cool, la petite cabane d’ la côte (Merci Morgane pour le choix!), juste comme il faut et on a fait exploser notre taux de cholestérol !
On a donc mangé le tout à volonté une soupe aux pois, avec un petit pain, puis une omelette aux fines herbes, des pommes de terre sautées, des fèves au lard, du jambon, une mini tourtière à la viande, une galette de sarrasin, le tout généreusement arrosé de sirop d’érable. Tout est servi dans des saladiers, chacun se sert comme il veut et quand y’en a plus y’en a encore ! Et en dessert (oui il y avait un dessert ensuite !) une sorte de beigne un peu spongieuse à l’érable. Et pour finir en beauté : la tire d’érable : un peu de sirop versé dans la glace, que l’on récupère avec un bâtonnet, et qui se mange comme une sucette! On avait un peu du mal à marcher après mais comme le dit si bien Guillaume « C’était gore, mais c’était bon! »
Alors pour bien digérer tout ça, comme marcher n’était pas possible, on a fait un petit tour en calèche ! On était les seuls adultes sans enfants, on est des gros débiles !
Puis retour à Montréal, où il n’y a plus du tout de neige. Snif.